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1 – Tout prend plus de temps.

Tout prend plus de temps, tout simplement parce que ce qui est habituellement simple dans une maison devient plus compliqué quand on vit dans un fourgon aménagé de moins de 6m².  

Quelques exemples :

La douche

Je me souviens de mes premières douches. Je me cognais partout, je devais faire des geste plus lents, plus conscients. Avec le temps ça va mieux, mais il faut quand même être organisé.

Prendre une douche, ça demande une petite préparation, selon la manière dont est aménagé votre véhicule quelques étapes s’imposents. En ce qui nous concerne, nous devons retirer la plaque qui cache le receveur de douche, passer un petit coup pour enlever les saletées accumulées dans celui-ci, fixer le rideau de douche pour ne pas en mettre partout, et avoir des gestes mesurés pour ne pas se cogner partout. Bien-sûr il faut aussi pensé à activer le chauffe eau sinon c’est douche froide. Ensuite il faut tout nettoyer, essuyer l’eau et tout remettre en place. 

Bref, vous l’aurez compris, un peu plus long que juste aller sous la douche à la maison.

Et si vous n’avez pas de douche dans votre véhicule et selon la saison, il vous faudra alors trouver un lieu ou faire avec les moyens du bord. Et là c’est une autre histoire (surtout en hiver)

Les poubelles

Quand on est dans un endroit où les containers sont accessibles seulement par badge, voire cadenassés, ça se complique.

Parfois les communes oublient les nomades à l’année et les vacanciers. Il nous est arrivé de devoir faire des kilomètres pour juste jeter une poubelle et quand en plus vous faites du tri (ce qui est notre cas), c’est encore plus compliqué. 

Se déplacer

On a beau être nomade, se déplacer d’un point A à un point B prend plus de temps que lorsqu’il suffit de prendre sa voiture et hop ça roule. Hé oui, parce qu’il faut tout ranger à l’intérieur du camping-car, van ou fourgon aménagé. Il faut s’assurer à chaque déplacement que rien ne va tomber sur la route.

On range les ordis, la vaisselle, tout ce qui peut être dégagé au premier virage.  Bon évidement avec le temps on est rodé et ça peut se faire de plus en plus vite.

Astuce : Vous pouvez avoir une check-list pour ne rien oublier. 

Plus de courses

Puisque nous n’avons pas beaucoup de place pour stocker (surtout en van et fourgon aménagé), il faut faire des courses plus souvent. Et, tout organisé que l’on puisse être, cela prend du temps, reconnaissons-le ! Sans parler de la phase “rangement” parce qu’il faut optimiser, espaces réduits obligent.

Le lit

Lorsque nous avions notre vieux T3, nous devions faire et défaire le lit tous les jours. Franchement c’est pénible dans la durée. Aujourd’hui avec un lit fixe on a clairement gagné du temps, ainsi que du confort. Pensez-y si vous voulez acheter un véhicule sans lit fixe. 

Pas mal d’autres choses prennent du temps, mais retenez ceci : 

Si vous êtes un homme ou une femme pressée, attention ! La vie dans un véhicule aménagé prend plus de temps, alors autant l’intégrer tout de suite pour éviter pas mal de stress.

2 – Gérer les ressources en eau et en énergie

À la maison, à part changer sa bonbonne de gaz de temps en temps, on ne s’inquiète pas tant de savoir si l’eau va sortir du robinet ou si l’ampoule, la télé, ou l’ordinateur vont s’allumer au moment d’appuyer sur l’interrupteur.

Mais vivre sur les routes, que ce soit en fourgon aménagé, van ou camping car, implique forcément d’apprendre à gérer ses ressources en eau, électricité, gaz et en carburant pour gagner en autonomie et se rendre le moins souvent possible aux stations de remplissage. 

Parce que se rendre sur ces aires de remplissage prend aussi du temps. Cela oblige à tout déplacer quand on aimerait rester peinard pour travailler ou pour apprécier son super spot. 

Selon l’équipement que vous avez dans votre véhicule et votre façon de consommer vos ressources, votre autonomie sera plus ou moins importante.  

L’eau :

Les ressources en eau sont évidemment  limitées. Nous concernant, nous avons un réservoir de 100 litres, d’autres ont 200 litres ou plus, et d’autres encore ont des jerricanes de 20 litres.

On ne s’en rend pas compte en maison ou appart, mais on consomme de l’eau assez facilement. Pour faire la cuisine, la vaisselle, pour se laver, pour boire, pour tirer la chasse d’eau des toilettes (ce qui peut être évité grâce aux toilettes sèches).

En ce qui nous concerne, on ne boit jamais l’eau du réservoir même si l’installation avec certains systèmes le permettraient. On n’a pas envie de boire de l’eau de cette grosse cuve. 

Sans rivière sur notre spot, on tient en moyenne entre 7 à 10 jours avec 100 litres d’eau en étant précautionneux. Si il est évident qu’on ne prend pas une douche tous les jours, on se lave quotidiennement et je ne parle pas d’une toilette de chat.

Dans ce mode de vie, il faut donc apprendre à économiser l’eau, à utiliser juste ce qu’il faut et à un moment donné,  prendre le temps nécessaire pour faire le plein. Ce qui n’est pas toujours une simple affaire parce qu’il n’y a pas un robinet disponible à chaque coin de rue et en hiver la plupart du temps tout est lis hors gel donc c’est plus compliqué de trouver de l’eau.  

Donc si vous êtes du genre à faire une douche par jour, à laisser le robinet ouvert pour vous laver les dents ou faire la vaisselle, vous aurez intérêt à revoir votre manière de consommer si vous ne voulez pas passer votre vie à la station de remplissage. Si c’est parfois pénible de se raisonner, de se limiter,  ça fait partie de la van life et c’est bon pour la planète. 

Je ne vous parle pas de l’eau qui peut geler dans les tuyaux ou réserves en hiver si vous n’avez pas pris soin de suivre les conseils disponibles dans cet article : Van life, avoir chaud en hiver.

Electricité.

Selon vos besoins, votre consommation, votre équipement pour recharger et stocker l’électricité, la météo, vous aurez plus ou moins de difficultés pour avoir toujours de l’électricité.

Vous comprenez bien que vous ne pouvez pas consommer comme à la maison.  Votre batterie peut très vite se décharger, surtout si ,comme nous, vous avez besoin du 220V pour recharger votre ordi, drone, caméra etc…  

Pour avoir un max d’autonomie en électricité, il faut s’équiper un peu et ça peut vite monter en termes de coût.  En tant qu’entrepreneurs du web, nous n’avions pas d’autres choix que d’investir pour un max d’autonomie.

Nous avons fait installer une batterie au lithium, des panneaux solaires et un convertisseur pour avoir du 220v. “Petit” problème avec les panneaux solaires : quand il ne fait pas beau, cela ne sert pas à grand chose ! Un coût qui n’est donc pas toujours amorti.

Cela signifie que vos destinations peuvent aussi être déterminées en fonction de vos besoins en électricité.

De plus attention chez qui vous faites installer votre matériel ! Notre concessionnaire par exemple à fait un grand n’importe quoi au risque de détériorer le matériel qui coute trés cher. (idem avec notre installation GPL). 

Si vous manquez de soleil, il vous reste la possibilité de faire tourner le moteur pour recharger avec l’alternateur (si on vous avez eu la bonne idée de faire une installation qui le permet). Autre solution, un groupe électrogène, une batterie portable de type Goal Zero, ou encore se brancher quelque part sur une borne électrique, par exemple dans un camping ou une aire de camping-car.  

Souvenez-vous quand même qu’une batterie portable, un groupe électrogène ou tout autre appareil du même style, cela prend aussi de la place dans votre véhicule. Et l’espace est un autre des défis de la vanlife. J’en parlerai plus tard.

Gaz

Autre ressource énergétique, le gaz et/ou le GPL. Selon votre installation, la consommation n’est pas excessive (sauf en hiver si votre chauffage est au gaz). C’est notre cas et en général quand les températures sont basses on doit refaire le plein de GPL toutes les semaines.

Donc chez nous,  nous avons une bouteille de propane classique ainsi qu’une bouteille et une installation homologuée pour le GPL. Le gaz, quel qu’il soit, permet de cuisiner, de chauffer notre eau pour la douche, et d’avoir le chauffage pour l’hiver. 

Le ravitaillement en gaz, surtout en période d’hiver, détermine souvent notre parcours, le temps que nous restons à un endroit etc… Tout simplement parce qu’on ne trouve pas de GPL  partout . Certains pays par exemple n’en proposent même pas.  En Laponie (Norvège, Suède) il faut s’accrocher pour faire le plein de GPL, en Finlande aussi… donc selon l’installation de gaz que vous avez, mieux vaut choisir ses destinations et les saisons. 

Et on vous épargne les pannes de chauffage qui arrivent toujours en pleine nuit quand on n’est pas assez vigilant ! 

Pour résumer, les ressources en eau, en gaz et en électricité vont déterminer votre rythme de vie, vos journées , votre planning, votre itinéraire… on peut toujours se la jouer philosophe, mais parfois c’est une vraie contrainte, car cela peut limiter les options de voyages, cela peut créer des tensions quand la fatigue est là, et en hiver des inconforts auxquels il faudra s’adapter. 

Moins glamour, si faire le plein est nécessaire, il faut aussi penser à vidanger… Vraiment loin des plages de rêve que nous vendent les comptes Instagram qui traitent de la van life. 

3 – Vidanger les eaux sales

Quand on vit sur les routes dans un fourgon aménagé, un camping-car, et parfois même un van, on a des toilettes, mais pas toujours ! Ces toilettes peuvent limiter l’autonomie et déterminer elles aussi les déplacements.  C’est vrai pour les toilettes chimiques, mais contrairement aux idées reçues c’est vrai aussi pour les toilettes sèches dont le vidage doit aussi respecter une certaine réglementation tout aussi contraignante (mais en général tout le monde s’en fout et jette dans les poubelles). 

C’est vraiment l’une des principales contraintes quand on vit sur les routes. 

Imaginez devoir vider les toilettes de votre maison ou de votre appart tous les 4 ou 5 jours dans un lieu dédié et devant tout le monde. Que ce soit même tous les 2 jours si vous êtes une famille de 4 personnes. C’est une nécessité que peu de personnes ont envie d’assumer, mais cela fait bel et bien partie du quotidien des personnes qui vivent en camping-car, van  ou fourgon aménagé. 

Pour gagner en autonomie, on peut toujours faire ses besoins en pleine nature (selon certaines règles), utiliser les toilettes publiques, dans les restaurants de type fast food ou autres. C’est ce que font ceux qui ne sont pas équipés de toilettes dans leur véhicule.

C’est donc un confort non négligeable que d’avoir ses propres toilettes, par contre il faut vider la cassette. En général, et comme déjà mentionné, pour une cassette de taille normale, l’autonomie à deux personnes est en moyenne de 4 jours.

Autre inconfort, c’est la chaleur. En été, les odeurs pas très sympas peuvent obliger à vider un peu plus souvent. Ça dépend aussi des produits que vous utilisez, ou si vous êtes en toilette sèche ou non.

Vous comprenez donc que c’est une contrainte dont il faut tenir compte et qu’il faut accepter. La vie en véhicule aménagé est au rythme de nos besoins primaires. Se rendre à la station de vidange n’est jamais le truc le plus fun et le plus glamour qui soit. Lorsque l’on s’y rend, on en profite aussi pour vider les eaux usées de la douche, de la cuisine etc….

Malheureusement, nous avons pu constater par nous-mêmes que certaines personnes ne se privent pas d’effectuer des vidanges sauvages. On se souviendra qu’on ne vidange rien en pleine nature, on se rend dans les lieux dédiés et on préserve notre belle planète. 

Dans une maison ou un appart, ce sont des questions que l’on ne se pose pas, mais avant de choisir ce mode de vie, il est préférable d’y penser sérieusement

4 – L’espace de vie et de rangement (les vêtements).

Si vous adorez les fringues, ça ne va pas être facile. La vie dans un véhicule aménagé demande d’accepter de vivre dans de petits espaces. Même si dans un camping-car de grande taille on peut s’en sortir, dans un van ou un fourgon aménagé il faudra relever le défi. 

Par exemple, à moins que vous ne soyez véritablement accroc à vos fringues et prêt à sacrifier de l’espace dans votre cuisine, votre garde robe sera limitée. Nous avons donné un nombre de fringues incalculables pour nous contenter du strict nécessaire, vous aurez donc des choix à faire. 

J’avoue, au départ je voulais garder des chaussures de ville, une ou deux vestes, quelques chemises etc… Caroline aussi, mais on a vite réalisé la place que cela prenait pour finalement ne les porter qu’une fois dans l’année et encore ! En réalité, nous sommes en pleine nature 90% de notre temps.

Notre consommation a changé en ce qui concerne nos achats vestimentaires. Avant d’acheter quoi que ce soit, la question que l’on se pose c’est… quelle place cela va prendre, que va-t-on devoir retirer. Vivre la van life c’est aussi goûter au minimalisme. Et c’est d’ailleurs l’une de nos raisons de ce choix de vie, comme vous le découvrirez dans cet article : Pourquoi choisir la Van life ?

5 – Faire la lessive 

À moins d’avoir une machine à laver dans votre véhicule aménagé, ce qui va consommer de l’eau, de l’électricité et prendre de la place, vous devrez prévoir du temps pour aller à la laverie ! Et là aussi, étrangement (ou pas), cela ne se trouve pas toujours aussi facilement que ça. En Norvège et en Suède par exemple, nous devions obligatoirement nous rendre dans un camping. 

Et quand on va à la laverie en général, on essaye de tout faire en même temps : vêtements, draps de lit, linge de salle de bain etc. Tout un programme d’autant qu’il faut aussi passer par la case sèche-linge quand on n’a pas l’espace pour faire sécher. Bien sûr on peut laver à la main, mais allez-y pour laver les draps par exemple !!!

Donc ça prend encore pas mal de temps, en général 2 à 3h au planning. L’avantage par contre est qu’on peut optimiser ce temps en avançant sur d’autres choses comme le travail. 

Vous l’aurez compris, c’est tout un chambardement. Sans parler du temps que cela prend ensuite de tout plier et de ranger…mais ça, c’est pareil à la maison. 

6 – Les spots dodo

N’imaginez pas une seule seconde que l’on trouve toujours un spot magnifique au bord d’une plage, d’une rivière, sous un ciel étoilé ou que sais-je encore. 

En réalité, trouver un spot pour séjourner ou juste pour passer la nuit peut parfois tourner au casse-tête surtout quand on a quelques exigences. 

Il nous est arrivé de passer 2 à 3 heures pour trouver un spot qui nous convient véritablement. Si c’est juste pour une nuit on se satisfait de peu, on n’a pas toujours le temps, l’énergie ni l’envie de chercher et on peut se retrouver sur un parking pourri, dans une zone industrielle, près de poubelles cadenassées etc…  

Le problème est que les lendemains existent, et il faudra de toute façon consacrer du temps pour trouver mieux. 

On peut utiliser des applications qui aident, mais une fois sur place on peut être super déçu, soit parce qu’il y a trop de monde, soit parce que c’est moche, soit parce qu’on ne s’y sent pas en sécurité, soit encore parce qu’on ne capte pas la 4g donc on ne pourra pas bosser (pour des digital nomads, pas top ! ), soit tout simplement parce que c’est interdit.

Bref le mythe de la vie en van sur un spot idyllique tous les soirs c’est bon pour Instagram. La réalité c’est que 6 fois sur 10 en moyenne on ne trouve pas de spot idéal, sauf peut-être en Suède !  Aaahhh la Suède…

Si vous voulez vivre la vie en van, souvenez-vous que l’un des plus gros chantiers parfois usant, c’est de trouver le spot où vous vous sentirez bien, serein, en sécurité et idéalement qui soit paisible et joli. Donc là encore, faire preuve de souplesse sera la clé. 

Parfois on peut être dérangé en pleine nuit, chassés par la police, des personnes qui font trop de bruit vous pourriront la nuit, parfois le bruit des voitures, ou le sentiment d’insécurité qui vous fait dormir que d’un œil. Il nous est arrivé d’être super bien sur un spot et de voir arriver des personnes trop bruyantes et sans gêne, au point où nous avons décidé de partir. C’est assez pénible, mais heureusement assez rare. 

Bien entendu si vous dormez sur des aires de camping-car ou dans des camping, la question ne se pose pas. Vous voulez avoir des idées de spots où dormir tranquille ? Cet article peut vous intéresser. 

7 – Les imprévus

Vanlife rime avec imprévus, ce qui devait prendre 10min peut prendre 1 h ou plus ! Ce qui était bien calé au planning peut voler en éclat en un rien de temps parce que la vie sur la route encore une fois c’est aussi de l’improvisation, la capacité à s’adapter et une simple sortie peut prendre des tournures inattendues.

Par exemple on se souvient qu’en Norvège alors que nous étions en quarantaine chez des particuliers, nous avons dû faire 50km parce que le lieu de vidage des toilettes à 5min du spot était hors service. Pour vider une cassette en 5 min nous avons fait plus d’une heure de route.  

Et c’est vrai pour tout, que ce soit trouver du gaz, faire le plein, pour trouver des spots qui conviennent…

Les imprévus sont innombrables, un pneu peut crever, on peut se tromper de route, avoir une météo qui nous coince dans le camion pendant des jours, une panne, un enlisement… il faut encore être capable de s’adapter et le prendre avec la bonne philosovie. 

Si les imprévus arrivent dans n’importe quel mode de vie, il faut bien reconnaître que la van life est sur le haut du panier. En même temps c’est aussi ce qui fait son intérêt. 

8 – Le travail

Il y a plusieurs façons de vivre la vanlife. 

Opter pour une année sympathique, quelques mois de congé sans solde, quelques semaines de vacances, juste partir parce qu’on a une réserve d’argent suffisante pour profiter de la vie sur les routes sans se soucier de générer des revenus.

Dans ce cas, gagner de l’argent n’est pas un problème.

Pour d’autres, la van life c’est, en plus de la liberté, l’occasion de travailler moins, de gagner peu pour dépenser peu. Peut-être que vous ferez du woofing, de l’intermittence, un travail en saisonnier, vous voulez faire quelques réserves pour les prochains mois… bref vous vous posez quelque part et vous bossez un temps pour mieux repartir.

Mais si, comme nous, vous êtes entrepreneur et digital nomade, si vous proposez des offres, produits et services en ligne pour générer vos revenus sur le web et donc être libre de le faire partout en bougeant aussi souvent que vous le voulez, vous allez devoir concilier vie nomade et entrepreneuriat. Et ce n’est pas une mince affaire, je pense que vous l’aurez compris à la lecture de nos différents articles, dont celui-ci.

Par exemple, je crée des formations et programmes d’accompagnement pour les particuliers qui veulent oser se lancer dans le projet qui leur ressemble vraiment, et aussi pour les entrepreneurs qui veulent justement développer une activité nomade ou sédentaire.

Dans ce cas, se déplacer beaucoup, faire face aux imprévus, trouver des spots avec la 4G qui nous plaisent et profiter du voyage, ça prend tellement de temps et d’énergie qu’il est difficile de concilier tout ça avec les besoins de concentration et de stabilité, que nécessite le développement d’une entreprise. Il faut apprendre à être focus, discipliné et efficace.  

Le truc est que pour être efficace, le cerveau a besoin d’avoir des habitudes. Si tous les jours nous roulons, si tous les jours nous devons nous interroger pour savoir où nous allons pouvoir dormir, vidanger nos eaux sales, faire le plein…. bref si nos habitudes changent en permanence, nous y dépensons tellement d’énergie que nous n’en n’avons plus pour le travail. C’est un choix de vie bien sûr, mais cela reste tout de même un gros défi. Nous le savons, nous en sommes totalement conscients, mais cela nous arrive parfois d’avoir du mal à gérer tout ça. Il faut donc être vigilant à ce sujet pour que ce mode de vie ne devienne pas une contrainte. 

J’en profite pour vous dire que si vous aussi vous aimeriez devenir digital nomad et pas spécialement en mode vanlife, faites-vous connaître sur le lien que j’ai mis en description. Je proposerai bientôt  des formations spécifiques aux personnes déterminées et motivées qui souhaitent se lancer en tant que Digital nomad. Ce formulaire à remplir me permet de connaître votre projet.

Conclusion

En ce qui nous concerne, même s’il existe des contraintes comme dans n’importe quel autre mode de vie, cela nous convient. On ne s’en plaint pas même si parfois je vous l’avoue on en a marre, parce que l’on aimerait que ce soit plus simple.

Mais bon, nous restons des êtres humains, et on râle comme tout le monde. Très vite cependant, on réalise la vie de dingue que nous nous sommes offerte et que tant de gens aimeraient vivre à notre place. Dès qu’on visite une région, un pays, que l’on fait une belle rencontre, on oublie les contraintes… 

La vanlife est un mode de vie à part entière, cela demande de gérer ses ressources en énergie ; on peut le voir comme un inconvénient en termes de confort de vie ou comme un avantage pour la planète. De notre côté, nous avons choisi. 

Aimeriez-vous vivre ce mode de vie ? Peut-être le vivez-vous déjà ? Racontez-nous ce qui vous attire et aussi ce qui pourrait vous sembler être une contrainte à vos yeux.

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